Fiche Métier Covid-19 Vendeur conseil

Article créé le 25 mai 2020

Quelles précautions prendre en tant que conseiller de vente face à la pandémie ? Le ministère du travail informe et conseille les employeurs et les salariés sur les bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour lutter contre le Covid-19.

Ces mesures de protection à mettre en place à travers des fiches conseils éditées par branches professionnelles garantissent la continuité de l’activité économique en prenant en compte la santé et la sécurité des employés contre les effets et la propagation du coronavirus sur les lieux de travail.

Quels sont les risques d’exposition du métier de vendeur conseil dans ses activités ? (accueil de la clientèle en magasin, prise de contact et prise en compte de la demande du client, accompagnement de la vente avec conseils pour le choix d’un produit)

Un Conseiller de vente prend en charge le client au sein d'un point de vente (magasin), de l'accueil à la présentation des produits susceptibles d’intéresser sa clientèle, les valorise et propose aussi des produits complémentaires ou de remplacement. Autant dire que ce salarié côtoie énormément les clients et les accompagne durant leur parcours d’achat : ce contact rapproché si nécessaire est pourtant un facteur à risque dans la lutte contre l’épidémie du Covid-19. Enfin, il faut préciser que le vendeur conseil conclut la vente par l'encaissement (vendeur caissier), veille également à la fidélité de ses clients par la qualité de son accueil, de la tenue de son rayon et de ses conseils. De plus, le conseiller de vente est en relation constante avec la clientèle, avec ses collègues, le responsable ou directeur de vente, les représentants des fournisseurs et avec les services support.


 Conseiller de vente


Précautions et mesures en magasin : la place du vendeur conseil

Rappel sur les risques de transmission et d’exposition au virus Covid-19

Postillon ou gouttelette contaminés sont des sécrétions qui se propagent dans l’air et transmettent le covid-19 (lors d’éternuements ou de toux). Le risque est d’autant plus important lorsque le contact entre l’émetteur des sécrétions ne respecte pas la règle de distanciation de 1 mètre (contact étroit rapproché dans un même lieu de vie).

Les mesures de protection sont constituées par les gestes barrières, c’est-à-dire :

  • ??ne pas toucher ses yeux, son nez ou sa bouche avec sa main
  • lavage des mains avec des produits d’hygiène, solution hydroalcoolique SHA ou savon liquide (pour éviter le contact des mains non lavées)
  • lavage et désinfection des surfaces et objets contaminés (le virus peut survivre quelques heures à quelques jours)
  • le contact de la main avec la bouche présente un risque élevé de contamination (risque croissant si les aliments, les bouteilles ou les verres sont partagés avec d’autres personnes et l’échange se fait entre mains non lavées) se moucher ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir jetable
  • ne pas serrer la main d’une autre personne, ne pas faire d’accolade ni s’embrasser (rester à distance de toute personne à plus d’1 mètre). 

Risques et activités spécifiques 

Le vendeur conseil assure plusieurs tâches qui l’exposent souvent à des contaminations, en commençant par l’accompagnement du client en magasin, la clôturer de vente avec l’encaissement, le rangement et mise en place des marchandises (y compris merchandising), la gestion du réapprovisionnement des rayons, préparation de l'inventaire des rayons et du magasin, des livraisons, gestion et suivi des commandes spécifiques du client, la recherche de marchandises (en salle de marque ou au quai de livraison)...

Toutes ces opérations impliquent des risques d’expositions, dont le virus sur les emballages, à l’occasion de la rencontre avec les clients ou les tiers, la manipulation de documents ou d’objets contaminés, de monnaies. 

Nouvelles organisations de travail

Gestion des flux

Le vendeur doit se tenir à l’écart des flux de personnes, que ce soit en magasin ou dans les rayons. Chaque salarié doit impérativement se laver les mains avec du gel hydro alcoolique avant et après avoir touché les produits et les surfaces susceptibles d’avoir été contaminées. Le vendeur conseil doit récupérer la marchandise dans un espace dédié et isolé (à l’extérieur du magasin).

Si le port du masque est exigé (par les clients), cette information doit être affichée à l’entrée, ou prévoir un point d’accueil (filtrer les entrées) pour faciliter la relation client. Le service sécurité doit participer aux nouvelles consignes.  

Le nombre de clients présents simultanément doit être réglé en fonction de la surface résiduelle du magasin, 4 m² par personne. L’attente devant le magasin respecte les règles de distanciation physique et les flux de circulation sont organisés selon un sens de circulation unique (un entrant pour un sortant). 

Plan de nettoyage

 Un plan de nettoyage est établi avec une périodicité et un suivi de l’employeur. Cette opération concerne les surfaces de travail, les outils et équipements de travail (individuels

et collectifs), chariots, poignées de portes et boutons, susceptibles d’avoir été contaminés par le contact de mains.

Les anses de paniers sont obligatoirement nettoyées.après chaque utilisation par un client. Des distributeurs automatiques de gel hydro alcoolique peuvent être prévus en têtes de rayon ou placer ces gels, lingettes, savon, essuie-tout, sacs-poubelle à proximité des entrées de la clientèle, à la caisse et proches des postes de travail (y compris vestiaires et salles de pauses). 

Distanciation sociale et port du masque

Un marquage au sol doit obligatoirement être prévu aux points espace conseil (distance d’au moins 1 m dans la zone d’attente), complété par la fourniture de masque grand public au vendeur conseil (lors des conseils, démonstrations, manipulations de produits).

Bien sûr ces mesures sont indissociables du lavage des mains avant et après utilisation des produits ou le lavage des locaux, surfaces et objets contaminés.



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