Dans le secteur des pompes funèbres, on retrouve les métiers de conseiller funéraire ou de fossoyeur, de porteur, de thanatopracteur, de maître de cérémonie ou encore de marbrier, de conseiller prévoyance d'assurance. Quels sont les risques dexposition au virus pour les professionnels comme lagent funéraire. Ce professionnel opère au sein des centres funéraires municipaux ou privés.
Lorganisation des obsèques d'une personne décédée se trouve chamboulée dans la période actuelle de pandémie de la maladie à coronavirus. Lorsqu'un décès survient, les proches du défunt font généralement appel à une entreprise de services funéraires. Lagent funéraire, appelé aussi croque-mort, participe activement au processus d'organisation de la cérémonie funéraire, prépare le matériel nécessaire à une éventuelle autopsie ou participe aux soins post-mortem (habillement et le maquillage du corps et embellissement de la dépouille). .
Il règle aussi les questions administratives avec les familles. En période de pandémie du Covid-19, la transmission de main en main, envoi et récupération de documents administratifs est interdite au profit du courriel ou laménagement dun espace dédié pour ces échanges.
L'agent funéraire intervient également au niveau de l'enterrement et accueille le personnel funéraire pour la levée du corps. Cet agent combine travaux techniques et prestations de service.
Aussi, les défunts en hôpital atteints ou probablement atteints du Covid-19 doivent être mis en bière sans aucune toilette mortuaire, jusquau 30 avril 2020 (décret n° 2020-384 du 1er avril 2020), le corps est enveloppé de sa housse mortuaire imperméable.
En cas de décès à domicile, il faut appliquer le protocole du 30 avril 2020 sil est possible damener le cercueil jusquau corps. Les bijoux sont ôtés et désinfectés avec un détergent.
Un brancard avec une housse imperméable est placé à côté du corps si le cercueil ne peut pas être amené proche du défunt. Le corps est déposé dans la housse qui est intégralement fermée et servira pour le transport du défunt. Ensuite, la housse est désinfectée.
Nombreux sont les risques de transmission du coronavirus, par exemple la contamination par la projection de sécrétions lors de préparatifs : gouttelettes infectieuses ou postillons lors de la toux ou de postillons. De plus, les surfaces contaminées par ces sécrétions constituent des zones à risques, étant donné que le virus peut survivre des heures à quelques jours sur les vêtements, sur la peau, les objets et cartons ou poignées de portes. Souvent, l'agent funéraire doit également travailler en équipe et respecter la réglementation sanitaire.
Le virus se transmet très facilement en cas de contact étroit dans un même lieu de vie à moins d1 mètre, surtout en labsence de mesures de protection EPI.
Tout objet contaminé ou des mains sales constituent également un risque élevé au niveau du visage, de la bouche ou du nez. Un autre risque en chaîne est le contact des mains sales manipulant ou partageant des aliments, des bouteilles ou des verres.
Toute personne peut être porteur du virus et le transmettre.
Lagent et son entourage doivent très fréquemment se laver les mains à leau et au savon ou avec du gel hydro alcoolique ou une solution SHA, puis se sécher les mains avec du tissu à usage unique ou du papier absorbant.
Tousser et éternuer dans son coude ou dans un mouchoir en papier jetable sont d'autres bons réflexes pour éviter la propagation du virus. Le geste barrière de mesures de distanciation physique, au moins 1 mètre, évite aussi le risque de contamination : ceci en ne se serrant pas les mains ou sembrassant pour se saluer par exemple.
Le personnel en charge de la toilette, de lhabillage doit être équipé :
En plus de ces équipements, une formation du transfert en housse à deux des corps est nécessaire. Le matériel de nettoyage des mains et des sacs déchets doit être prévue pour éliminer lensemble de la tenue.
Les procédures prescrites par le décret n° 2020-384 du 1er avril 2020 doivent être mises en uvre pour les agents funéraires.
Des affiches se laver ou se désinfecter les mains avant et après utilisation de tout matériel commun doivent être exposés à la vue de tous les professionnels.
Le séquencement des activités et la mise en place dhoraires décalés sont des mesures appropriées pour limiter la présence des personnels funéraires sur les lieux de travail et faciliter le respect des règles de distanciation physique.
La gestion des flux doit permettre de limiter le nombre de personnes simultanément présentes dans un même espace (jauge maximale de 4 m²/personne), réduire laffluence et la concentration entre salariés et clients ou autres prestataires.
Un sens de circulation unique permet déviter lentrecroisement entre personnes dans un même espace.
Pour laccueil des familles, désormais, il ne faut pas autoriser plus de 2 personnes. Toutes les trois heures, le personnel doit aérer pendant 15 minutes les pièces fermées, puis procéder au nettoyage et la désinfection des objets manipulés et des surfaces touchées..
Le véhicule mortuaire est nettoyé juste avant le départ ou de préférence après plusieurs heures dimmobilisation, sans oublier de jeter les équipements usagés dans un sac en plastique fermé.
Un panneau à lentrée de létablissement rappelle les informations utiles au public.
Un plan de nettoyage et de désinfection est établi selon une périodicité et un suivi des équipements de travail, des matériels et des outils, des poignées de portes et boutons, des surfaces de travail susceptibles davoir été en contact avec des mains ou des sécrétions, ainsi que des équipements de travail communs collectifs.
Les portes sont laissées ouvertes et des consommables sont placés en permanence à disposition ou à proximité des postes de travail.
lutilisation des fontaines à eau est suspendue au profit dune distribution de bouteilles deau individuelle. Des outils de travail individuels sont attribués dans la mesure du possible.