Une personne frappée d'une ou plusieurs incapacités prévues à l'article l 3336-2 et l'article l 3336-3 ne peut pas exploiter des débits de boissons à consommer sur place. Il s'agit de condamnation pour crime de droit commun et de proxénétisme. Quelle peine prévoit le Code de la Santé Publique aux détracteurs de la loi ?
Une personne condamnée pour crime de droit commun (à différencier des infractions militaires et politiques) a une interdiction formelle d'exploiter pour toujours un débit de boissons (incapacité perpétuelle). Au même titre, un condamné par la loi pour proxénétisme ne peut plus exercer dans un débit d'alcool.
Cette interdiction d'exploiter des débits de boissons concerne également les personnes condamnées à au moins 1 mois de prison pour :
vol, escroquerie, abus de confiance, recel, filouterie, recel de malfaiteurs, outrage public à la pudeur, tenue d'une maison de jeux, prise de paris clandestins sur les courses de chevaux, vente de marchandises falsifiées ou nuisibles à la santé, infraction en matière de stupéfiants ou pour récidive de coups et blessures et d'ivresse publique.
Le fait d'avoir favorisé ou de tenter de favoriser la corruption d'un mineur est un autre crime qui ne permet pas d'exploiter un débit de boissons. Ces mêmes faits peuvent avoir été des réunions d'exhibitionnisme impliquant la participation d'un mineur (y compris les relations sexuelles en bande organisée).
Lorsqu'un débitant a commis les crimes et délit énoncés plus haut, il ne peut pas envisager
Sanctions
Les personnes condamnées aux peines et crimes ne peuvent alors pas exploiter ni être employé dans un établissement dans les conditions fixées par le Code de la santé publique. L'auteur de l'infraction puni de 3750 euros d'amende et la fermeture définitive de l'établissement est décidée par le tribunal.